J'en deduis que je t'aime.kar

Par la peur de te perdr'
Et de ne plus te voir
Par ce mond' insensé
Qui grouille dans ma tête
Par ces nuits sans sommeil
Où la folie me guett'
Quand le doute m'effleur'
Et tend mon coeur de noir
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis que je t'aime

Par le temps que je prends
Pour ne penser qu'à toi
Par mes rêves de jour
Où tu règn's en idole
Par ton corps désiré
De mon corps qui s'affol'
Et l'angoiss' à l'idée
Que tu te joues de moi
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis que je t'aime

Par le froid qui m'étreint
Lorsque je t'aperçois
Par mon souffle coupé
Et mon sang qui se glace
Par la désolation
Qui réduit mon espac'
Et le mal que souvent
Tu me fais malgré toi

Par la contradiction
De ma têt' et mon coeur
Par mes vingt ans perdus
Qu'en toi je réalise
Par tes regards lointains
Qui parfois me suffis'nt
Et me font espérer
En quelques jours meilleurs
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis que je t'aime

Par l'idée que la fin
Pourrait êtr' un début
Par mes joies éventrées
Par ton indifférence
Par tous les mots d'amour
Qui rest'nt en souffrance
Puisque de te les dir'
Est pour moi défendu
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis mon amour