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AUTOBIO-
GRAPHIE
AZNAVOUR
BY LIONEL
C1
F#1
J HALLIDAY
A3
C#1
D3
D#3
C5 /a#1
E3
D#2
B1
G1
C#2
@KMIDI KARAOKE FILE@LFrench@TAutobiographie (1980)@TCharles Aznavour@TParoles: Charles Aznavour, Georges Garvarentz@TKaraoké By Je@n-Mi

J'ai ouvert les yeux sur un meublé triste
Rue Monsieur Le Prince au Quartier Latin
Dans un milieu de chanteurs et d'artistes
Qu'avaient un passé, pas de lendemain
Des gens merveilleux un peu fantaisistes
Qui parlaient le russe et puis l'arménien

Si mon père était chanteur d'opérette
Nanti d'une voix que j'envie encore
Ma mère tenait l'emploi de soubrette
Et la troupe ne roulait pas sur l'or
Mais ma sœur et moi étions à la fête
Blottis dans un coin derrière un décor

Tous ces comédiens chargés de famille
Mais dont le français était hésitant
Devaient accepter pour gagner leur vie
Le premier emploi qui était vacant
Conduire un taxi ou tirer l'aiguille
Ça pouvait se faire avec un accent

Après le travail les jours de semaine
Ces acteurs frustrés répétaient longtemps
Pour le seul plaisir un soir par quinzaine
De s'offrir l'oubli des soucis d'argent
Et crever de trac en entrant en scène
Devant un public formé d'émigrants

Quand les fins de mois étaient difficiles
Quand il faisait froid, que le pain manquait
On allait souvent honteux et fébrile
Au Mont de piété où l'on engageait
Un vieux samovar, des choses futiles
Objets du passé, auxquels on tenait

On parlait de ceux morts près du Bosphore
Buvait à la vie, buvait aux copains
Les femmes pleuraient et jusqu'aux aurores
Les hommes chantaient quelques vieux refrains
Qui venaient de loin, du fond d'un folklore
Où vivaient la mort, l'amour et le vin

° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° °

Nous avions toujours des amies à table
Le peu qu'on avait on le partageait
Mes parents disaient: "Ce serait le diable
Si demain le ciel ne nous le rendait"
Ce n'est pas là geste charitable
Ils aimaient les autres et Dieu nous aidaient

Tandis que devant poêles et casseroles
Mon père cherchait sa situation
Jour et nuit sous une lampe à pétrole
Ma mère brodait pour grande maison
Et nous avant que d'aller à l'école
Faisions le ménage et les commissions

Ainsi je grandis sans contrainte aucune
Me soûlant la nuit, travaillant le jour
Ma vie a connu diverses fortunes
J'ai frôlé la mort, j'ai trouvé l'amour
J'ai eu des enfants qui m'ont vu plus d'une
Fois me souvenir le cœur un peu lourd

J'ai ouvert les yeux sur un meublé triste
Rue Monsieur Le Prince au Quartier Latin
Dans un milieu de chanteurs et d'artistes
Qu'avaient un passé, pas de lendemain
Des gens merveilleux un peu fantaisistesJ'ai ouvert les yeux sur un meublé triste Rue Monsieur le Prince au quartier latin Dans un milieu de chanteurs et d'artistes Qu'avaient un passé pas de lendemain Des gens merveilleux, un peu fantaisiste Qui parlaient le russe et puis l'arménien Si mon père était chanteur d'opérette Nanti d'une voix que j'envie encore Ma mère tenait l'emploi de soubrette Et leur troupe ne roulait pas sur l'or Mais ma soeur et moi étions à la fête Blotis dans un coin derrière un décor Tout ces comédiens chargés de famille Mais dont le français était hésitant Devaient accepter pour gagner leur vie Le premier emploi qui était vacant Conduire un taxi ou tirer l'aiguille Ca pouvait se faire avec un accent Après le travail les jours de semaine Ces acteurs frustrés répétaient longtemps Pour le seul plaisir un soir par quinzai ne De s'offrir l'oubli des soucis d'argent Et crever de trac en entrant en scè ne Devant un public formé d'émigrants Quand les fins de mois étaient difficiles Quand il faisait froid que le pain manquait On allait souvent honteux et fébrile Au mont de piété où l'on en gageait Un vieux samovar, des choses futiles Objets du passé auxquels on tenait On parlait de ceux morts près de Bosphore Buvait à la vie buvait aux copains Les femmes pleuraient et jusqu'aux aurores Les homùmes chantaient quelques vieux refrains Qui venaient de loin du fond d'un folklore Où vivaient la mort, l'amour et le vin La la la la la la La la la la la la l La la la la Nous avions toujours des amis à table Le peu qu'on avait on le partageait Mes parents sisaient "ce serait le diable Si demain le ciel ne nous le rendait" Ce n'était pas là geste charita ble Ils aimaient les autres et Dieu nous aidait Tandis que devant poêles et casseroles Mon père cherchait sa situation Jour et nuit sous une lampe à pétrole Ma mère brodait pour grande maison Et nous, avant que d'aller à l'école Faisions le ménage et les commissions Ainsi j'ai grandi sans contrainte aucune Me soûlant la nuit travailant le jour Ma vie a connue divers ses fortunes J'ai frôlé la mort j'ai trouvé l'amour J'ai eu des enfants qui m'ont vu plus d'une Fois me souvenir le coeur un peu lourd Rue Monsieur le Prince au quartier latin Dans un milieu de chanteurs et d'artistes Qu'avaient un passé pas de lendemain Des gens merveilleux un peu fantaisiste Qui parlaient le russe et puis l'arménien

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Date de modification: 
2013
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