Florent PagnyEt un jour une femmeFlorent Pagny2000D'avoir passé des nuits blanches à rêver,
ce que les contes de fées vous laissent imaginer.
D'avoir perdu son enfance dans la rue,
des illusions déçues, passer inaperçu.
D'être tombé plus bas que la poussière,
et à la terre entière, en vouloir puis se taiaiaire.
D'avoir laissé jusqu'à sa dignité,
sans plus rien demander qu'on vienne vous achever.
Et un jour une femme dont le regard vous frôle,
vous porte sur ses épaules, comme on porte le monononde.
Et jusqu'à bout de force, recouvre de son écorce,
vos plaies les plus profondes.
Puis un jour une femme mets sa main dans la votre,
pour vous parler d'un autre parcequ'elle porte le monononde.
Et jusqu'au bout d'elle même, vous prouve qu'elle vous aime,
par l'amour qu'elle inonde.
Jour àprès jour vous voir donne confiance,
que toute sa patience vous remets debououout.
Trouver en soi un avenir peutêtre,
et surtout l'envie d'être ce qu'elle attend de vous.
Et un jour une femme dont le regard vous frôle,
vous porte sur ses épaules, comme on porte le monononde.
Et jusqu'à bout de force, recouvre de son écorce,
vos plaies les plus profondes, vos plaies les plus profondes.
Et un jour une femme mets sa main dans la votre,
pour vous parler d'un autre parcequ'elle porte le monononde.
Et jusqu'au bout d'elle même, vous prouve qu'elle vous aime,
par l'amour qu'elle inonde, par l'amour qu'elle inonde.
Et un jour cette femme dont le regard vous touche,
porte jusqu'à sa bouche le front d'un petit môôôme,
et jusqu'au bout de soi lui donne tout ce qu'elle a,
chaque pas chaque seconde, jusqu'au bout du monde, jusqu'au bout du monde.
Jusqu'au bout du monde.
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