Jazz

Louis Corchia

Louis Corchia (Accordéoniste)

Louis Corchia est un accordéoniste, bandonéoniste et chef d'orchestre français né à Paris, en juin 1935.

Louis Corchia est une légende de l'accordéon et du bandonéon. Par sa sensibilité, son intelligence musicale et sa virtuosité, il fait partie des grands musiciens français du 20ème siècle. Un accordéoniste tendance jazz qui intègre la liste des plus grands. "J'adore le Jazz, mon style c'est plutôt ça mais comme je voulais plaire à tous, je mélangeais Jazz et Musette".

Fils de Primo Corchi, c'est son père qui dès l'âge de 5 ans l'a poussé à travailler le piano et c'est avec cet instrument qu'il remporte tous les prix du Concours NERINI de l'époque. Il a 10 ans et son père lui offre son premier accordéon, puis l'inscrit aux cours des meilleurs professeurs comme Médard Ferrero (le maître qui forma aussi Azzola) qui lui a transmis sa passion. Sous la surveillance de son père qui le pousse au travail, il apprend le classique et remporte, à 15 ans, la coupe du monde d'accordéon en jouant la Toccata de Jean-Sébastien Bach. "Cette victoire a déterminé ma carrière, elle m'a ouvert des portes. Très jeune, j'ai donc joué dans les plus grandes brasseries parisiennes"

"Je suis né dans un dancing, celui que tenait ma mère à Fontenay-sous-Bois, dans lequel mon père faisait venir tous les noms de l'accordéon et moi j'étais au pied de l'estrade, je n'en manquais pas une." Et c'est pour cela, qu'après le classique, Louis Corchia eut envie de faire danser les gens.

A 16 ans, il se produisait sur scène dans un duo avec Marcel Azzola. Débute ensuite les tournées dans toute la France et les kilomètres qui s'additionnent dans des cars avec couchettes. "Je faisais entre 90 et 100 bals par an, surtout en province, et j'ai fait beaucoup de route. A l'époque, nous étions 7 ou 8 musiciens dans l'orchestre, on jouait un jour à Paris et le lendemain, on était à Toulon".

Source : Louis Corchia lègende de l'accordéon (France Musique)

La roulotte par Louis Corchia au Zénith de Clermont-Ferrand en mars 2010